26 février 2005
De l'humilité et du besoin d'humilier
Selon le simple principe de relativité chacun devrait pouvoir se contenter de sa propre médiocrité, essayer de l'élever s'il le souhaite, plutôt que de tenter de la faire briller au-dessus de celle des autres.
Ceux que l'on prend pour vilains ne doivent mériter que mépris silencieux ou ironie bienveillante, les contraindre à voir leur reflet dans nos propres yeux risque de les éclairer d'avantage, d'effacer leurs traits disgracieux, et de mettre en lumière notre propre laideur.
Tu peux te trouver plus beau que moi comme j'ai le droit de ne pas avoir la même vision de la beauté. Et même si tu m'en fais le reproche, si la seule façon que tu as de te montrer est d'ameuter bruyamment la foule en me désignant du doigt, en déversant sur moi ta fiente outrageuse, je ne pourrai pas t'en vouloir. Je comprendrai que c'est ta peur, la haine de ta propre médiocrité, que tu n'admets pas. Mais tu auras nié ma liberté et je sais qu'un autre, qui aura su s'élever sans en avoir la prétention, pourra se rabaisser à ton niveau et prendre le risque de jouer avec ton fiel pour prouver que tu ne vaux pas mieux.
La question n'est pas de savoir si tu as raison, ton tort est cette intentionnelle déraison à vouloir m'accabler.
Ta vérité ne me regarde pas, pourtant je suis là tout près, prêt à l'entendre.
Mais ne me l'impose pas et écoute la mienne.
Rabaisser ne t'élève en rien.
Ceux que l'on prend pour vilains ne doivent mériter que mépris silencieux ou ironie bienveillante, les contraindre à voir leur reflet dans nos propres yeux risque de les éclairer d'avantage, d'effacer leurs traits disgracieux, et de mettre en lumière notre propre laideur.
Tu peux te trouver plus beau que moi comme j'ai le droit de ne pas avoir la même vision de la beauté. Et même si tu m'en fais le reproche, si la seule façon que tu as de te montrer est d'ameuter bruyamment la foule en me désignant du doigt, en déversant sur moi ta fiente outrageuse, je ne pourrai pas t'en vouloir. Je comprendrai que c'est ta peur, la haine de ta propre médiocrité, que tu n'admets pas. Mais tu auras nié ma liberté et je sais qu'un autre, qui aura su s'élever sans en avoir la prétention, pourra se rabaisser à ton niveau et prendre le risque de jouer avec ton fiel pour prouver que tu ne vaux pas mieux.
La question n'est pas de savoir si tu as raison, ton tort est cette intentionnelle déraison à vouloir m'accabler.
Ta vérité ne me regarde pas, pourtant je suis là tout près, prêt à l'entendre.
Mais ne me l'impose pas et écoute la mienne.
Rabaisser ne t'élève en rien.
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