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highlow.. mélange de contradictions
23 février 2005

Ginger Elle

Classé aime'X


Moment précédant l'aurore d'un jour précédent

Brusquement mes yeux s'ouvrent et aperçoivent sa pâle lueur. Son dos laiteux et la courbe de ses reins se dévoilent vaguement.
Mes yeux se referment.
Je respire ses douces effluves, ses cheveux glissent dans mon cou, ses lèvres embrassent et caressent mon torse. Sa main badine entre mes cuisses comme une plume. Sa joue glisse jusque sur mon ventre. Sa crinière ébouriffée me fait frissonner tandis que sa main toujours effleure. Mon corps se tend et je m'étire comme pour amplifier ces douceurs. Je sens son visage se relever vers moi, je devine dans la pénombre ses yeux pétillants derrière ses mèches cuivrées.
Et sa main m'empoigne, sûre d'elle. Sachant l'état de mon désir, elle s'empare de moi. Dur et tendu comme jamais, comme toujours. Sa bouche taquine les rebords vulnérables de mes hanches, va de l'une à l'autre et s'attarde, mes gémissements l'encouragent. Sa main se dérobe pour se faufiler derrière ma cuisse et me fait frémir en remontant entre mes jambes. Ses caresses en recoins me font tressaillir. Ma main se pose sur son dos soyeux et se crispe quand je sens la chaleur de sa bouche me prendre. Doucement. Au ralenti. Je suis encerclé et me sens assiégé, pourtant c'est moi qui l'investis. Mon ventre se tend, mes hanches se relèvent et cherchent la profondeur qu'elle veut bien m'accorder. Sa langue s'amuse, m'amuse. Ses lèvres se jouent de moi et ses mains batifolent alentour. Ma main va de sa nuque à ses reins, vient de ses hanches à ses épaules, dépasse sa cambrure et la découvre. C'est elle qui se sent prise à présent mais elle préfère s'écarter et redouble de ferveur dans ses jeux délicieux. Jusqu'à ce qu'elle arrive à ses fins. Jusqu'à ce qu'elle arrive à mes fins, et me laisse m'émouvoir en elle. Elle me tient, me garde, et prend plaisir à mes derniers sursauts. Puis elle embrasse mon ventre rendu hypersensible, il ne le supporte pas, elle a la preuve de l'ampleur de ses effets.
Elle remonte lentement sa frimousse jusque sur mon torse laissant traîner encore un peu sa main. Son sourire est fière d'elle. Nos langues se croisent.
Elle s'allonge à mon côté, comme exténuée mais le corps en attente.
Mes mains n'attendent pas pour la parcourir sans rien oublier de ce qu'elles connaissent déjà. Mes doigts savent les recoins et veulent être son expert. Son cou frissonne de ma bouche. Ses seins la réclament et mes mains vont comme elle aime. J'ignore son ventre en détours volontaires pour oublier la future mère et ne penser qu'à la femme. La paume d'une de mes mains se cale sous sa cambrure, laissant jouer mes doigts, l'autre remonte sans se hâter entre ses cuisses humides. Son souffle me guide aux abords de son excitation. Je laisse mes doigts comprendre ses doux rebords et faire glisser son plaisir. Ma bouche attardée a envie de la goûter aussi mais je comprends qu'elle n'en veut pas, pas cette fois. Alors je sais.
Ma main se retire et vient prendre sa hanche. Alors elle sait. Elle pivote et son dos me fait face. Je m'y colle. Ma main qui se trouvait dans son dos glisse sous elle pour agripper sa taille alors que l'autre retrouve son chemin sous son galbe. Elle me sent dans le bas de son dos. Une main vient m'y saisir pour me placer entre ses cuisses. Ma main qui s'y trouvait longe alors jusqu'au creux de son genou replié. Le simple contact de nos sexes entre eux nous fait gémir. On ondule, on se colle, on se love. Ils finissent par se trouver. Je m'immisce doucement, à peine, juste un peu. Je la sens, elle me ressent. Je la vois, elle aime, je le sais. Elle me sent, je la ressens. Elle le voit, je l'aime, elle me sait. Elle me sert son plaisir, m'enserre de son désir. Sa bouche appelle mes lèvres, je la sers. Elle se desserre. Son souffle est court. Je me retire et reviens, nos lèvres s'effleurent. Son souffle est court. Ma bouche attaque sa nuque et je m'insinue franchement. Lentement mais profondément. Un aller simple sans retour. Nos souffles se coupent un instant. Notre plaisir semble être à son comble, elle me le clame dans un murmure et j'en frémis. Mon souffle est court. Son corps ondule, le mien ondoie, restant ardemment imbriqués. J'applique mon souffle à son rythme et nos sensations s'emmêlent. On se berce, on serpente, on frissonne, on zigzague...
Et puis je m'écarte de son dos et y pose mes mains qui la caressent et massent alors de sa nuque au creux moite de ses reins. Nos ondulations se changent en va-et-vient sensibles et en allers-retours intenses.
En un aller simple là où l'on vient.
Une de mes jambes passe entre les siennes qui s'écartent. Une de ses mains attrape l'une des miennes et la guide sur sa poitrine délaissée. L'autre agrippe ma hanche et me retient au plus profond, nos mouvements s'affolent, l'affolent, m'affolent. Mon autre main vient au creux de ma cuisse pour ajouter à ses derniers délices. Et puis... Et puis...
Et puis deux mains se trouvent, se croisent et se crispent, et l'on se joint sans mesure en une jouissance commune. Etourdissante.

On ouvre les yeux ensemble à la lumière d'un soleil déjà haut. Nos corps encore mêlés, nous n'avons pas rêvé ce corps-à-corps.
Et on s'amuse du souvenir de la racine qui nous a enflammés la veille. Juteuse et tendre, fraiche et piquante... Gingembre.
 
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Commentaires
M
modino.. :) je l'avais bien compris comme ça, merci bicoup :)<br /> mais je dis attention ! ton adresse, t'as mis n'importe quoi..<br /> en fait c'est ça : http://modimo.canalblog.com oui parce que sinon après comment veux-tu, aussi..
M
les mots me manquent vraiment, le commentaire complet :<br /> superbe, les mots me manquent pour parler d'amour, pas toi, à ce que je vois...<br /> <br /> ouf encore désolé.
M
superbe, les mots me manquent pour d'amour, pas toi à ce que je vois ...
M
lena.. vi, je comprends bien.. mais je suis taquin, c'est plus fort que moi.. véri désoléde.. :*
L
concernant mon pyjama... :-)<br /> C'est l'hiver, il fait froid et de plus je dors seule... D'où le pyjama :-)
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